Par Epytafe - 15-07-2008 08:21:00 - 5 commentaires
Depuis bientôt 10 ans, dans le si triste paysage radio FM, au milieu des radios commerciales tellement formatées et tellement prévisibles, une voix détonne, discorde même, voire distorde. Cette voix, c’est celle d’Yves Blanc, ancien présentateur de Mégamix sur Arte entre autre fait d’arme. Yves Blanc officie dans une émission improbable, différente, inclassable, j’ai nommé la planète bleue.
Le concept ? De la musique que vous n’entendrez nulle part, des sons futuristes, différents, novateurs entrecoupés de courtes chroniques qui égrènent les différents visages des obsessions du grand ordonnateur de cette hebdomadaire cérémonie, la science-fiction, le futur sous toutes ses formes avec une nette préférence pour un futur autant technologique que propre et la musique, celle que vous n’entendrez pas, à moins de voyagez loin, très loin et même dans ce cas il vous faudra être très curieux.
Ou ailleurs que sur la planète bleue pourrez-vous entendre une chorale mongole qui reprend du Dépêche-mode avec ces chants graves si étranges, ces chants qui rappellent les chants thlbétains ? Ou pourriez-vous entendre des africains qui chantent en s’accompagnant de frappes du plat de la main sur de l’eau ? La bien nommée chronique la nostalgie du futur vous permettra de vous replongez sur les artisans de la musique, sur ces fous qui ont un jour tenté de réinventer le son, de pousser le processus créatif à son extrêmité.
La planète bleue, une heure hebdomadaire de bonheur radiophonique, diffusée sur Couleur 3 et sur le web. Une heure qui, une fois dans votre I-pod rendra vos séances d’endurance, que certains jugent si ennuyante, trop courtes.