Les Chti(s) accueilleraient-ils un réfugié ?
Par Epytafe - 16-02-2010 12:58:50 - 5 commentaires
On peut se poser la question en lisant le mini-édito de ce baveux scanné ci-dessous...
Mais je me pose tout de même une question...
Devant le merveilleux accueil dont font part les géants du Nord, n'aurait-il pas été plus simple de tout simplement déménager ?
Ou alors est-ce une question de taille ? Ajouter ce Grand comme préfixe ?
Pas clair tout ça......
Par Epytafe - 13-02-2010 17:09:06 - 6 commentaires
Bizarrement, malgré le choix de ce pseudonyme, je ne me suis jamais vraiment posé de questions concernant ma propre épitaphe. Ce choix relevant de considérations plus esthétiques que futuristes, cette question ne m'a jamais réellement hanté, d'autant plus que, vu que la probabilité que je sois un jour une star est à peu près égale à celle que j'engendre un jour, c'est à dire proche du zéro absolu, qui risquerait de casser sa tirelire pour défrayer un aimable marbrier afin de faire graver d'éternels regrets dans une pierre qui n'en demandait pas autant ?
Dans un tout autre registre, mon éducation protestante digne d'un roman de Gide m'a délivré des angoisses que vous, catholiques, affrontez jours et nuits, celles de votre éventuelle future, quoique posthume, béatification, voire canonisation pour les meilleurs d'entre vous. Luther ayant eu l'excellente idée d'abolir les saints, et la moins excellente idée de condamner l'usage à des fins ludiques de leurs homonymes, c'est l'esprit totalement libre que je grandis. Nulle peur en moins de ne pas pouvoir être un jour l'égale de PieXI ou de Mgr Richardson. Le rapprochement régulier de Rome avec une forme d'idéologie ayant eu son heure de gloire lors de la fin de la première moitié du XXème siècle outre Rhin m'évitant toute tentation de converstion au dogme, c'est avec la même légerté que j'envisage ce problème maintenant que le gris menace ma toison rousse.
Je me demande donc, pourquoi, alors que je suis encore bien vivant, alors que nulle épitaphe ne fut jamais encore écrite à ma gloire, alors que nul procès en béatification ne fut encore jamais déposé aux pieds de Herr Ratzinger, je me demande donc pourquoi, disais-je vent-on déjà mes reliques sur un vulgaire trottoir vaudois ?