Par Epytafe - 19-04-2008 15:09:58 - 2 commentaires
Une question posait sur le forum le problème de la compétition.
Je me suis toujours senti comme en-dehors de cette question. La compétition ne m'intéresse tout simplement pas. Les deux sports que j'ai sérieusement pratiqué avant la CàP sont par ailleur significatifs de ce denni de la compétition. La spéléologie et le parachutisme.
En spéléo, l'idée même de compétition est dangereuse, un peu comme en montagne, la prise en compte des éléments est tellement importante dans la survie qu'il ne peut être question de record. De plus, moins médiatisée que la montagne, la spéléo évite certaines dérives que connaissent les sports de montagnes.
Quand au parachutisme... Le Français le savent bien, eux qui peucent se traguer d'avoir un palmarès plus qu'impressionant au niveau mondial, le parachutisme est un sport qui compte de nombreuses disciplines. VR4 VR8, voltige, précision d'attérissage freestyle... Je me suis donc décidé à passer mon brevet de VR (vol Relatif, autrement dit, chute à plusieurs) afgin de pouvoir faire quelques sauts avec mes amis, j'y ai pris un authentique plaisir au début. En effet, être suspendu dans l'immensité du ciel et se concentrer sur quelques mètres cubes dans lesquels évoluent quelques amis est un plaisir rare, puissant. Puis, il a fallut compter les points, faire mieux que l'autre équipe et je suis retourné à mes sauts solitaires, à mes plongées comtemplatives dans le grands bleus, prenant plaisir à être debout, marchant sur les nuages pour de fugitives et pourtant éternelles secondes.
Je comprend pourtant bien la nécessité de la compétition. Comment évolué en VR, comment améliorer son style, l'exécution des figures si ce n'est en se motivant à faire un temps ? Mais si la notion de faire mieux, "d'écraser" l'autre peut encore m'amuser, la vanité de la première place (que je n'ai jamais eue, soyons franc) m'a toujours parue un concept un peu bizarre, étrange. La seule compétition qui me plait est celle que je me livre. Terminer un marathon pour moi qui fut obèse si longtemps, la clope constament collée au bec et une bière à la main, est une compétition, une compétition à laquelle je participe seul, seul avec mon pire ennemei, moi-même.
Dimanche prochain, je serai au départ des 20 kilomètres de Lausanne. Non, promis, c'est juste contre moi-même que je me battrai, contre moi-même et mon incommensurable flemme post-marathon.
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2 commentaires
Commentaire de corto posté le 20-04-2008 à 06:51:34
Yessss moi aussi en tant qu' AMATEUR spéléologue,parachutiste, plongeur et rando HRP, je ne peux qu'adhérer à l'esprit que tu décris.
Tres bon billet! Merci
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 26-04-2008 à 23:55:26
Euh... la spéléologie, c'est quand tu sautes en parachute et que tu as oublié ton parachute ?
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