Hugues Aufray et la prédestination
Par Epytafe - 23-07-2010 17:18:18 - 4 commentaires
Depuis quelques décennies, les étalages de livres promettant une interprétation du caractère voire de l’avenir de votre future progéniture fleurissent chez les libraires. Du plus factuel qui vous apprendra tout sur les origines historiques et linguistiques du prénom de votre futur petit Alphonse au plus farfelu qui traitera de l’influence des énergies cosmiques qui feront de la vie de votre rejeton un véritable cauchemar ou un long bonheur tranquille, le choix est large et démontre la difficulté du choix parental ainsi que la responsabilité écrasante de ceux-ci avant même que Kevin ait poussé son premier cri.
Plus sérieusement, quelques fac de psychologie sociales se sont lancés dans des recherches d’envergures concernant le poids du prénom dans les relations humaines. Il semble donc que celui-ci ait une réelle influence sur les relations avec autrui, et donc, par ricochet, sur la vie même de Pedro, de Thierry ou de Pierre-Alexandre. Une petite recherche sur le net vous montrera, si le sujet vous intéresse, qu’il y a là un vaste domaine de recherche encore peu défriché.
On peut donc admettre que donner un prénom correspond à une sorte de prédestination de l’individu qui le portera.
Il faut être soit très vieux soit très isolé pour ne pas connaître Hugues Aufray. Qui n’a pas enduré ces horribles soirées de colonies de vacances où, alors qu’on était cool entre potes à déconner autour d’un feu, un animateur chevelu empoigne une guitare et se met à chanter une rengaine quelconque du folkeux français avant de vous forcer, sous de fallacieux prétexte relevant de la pression psychologique la plus pure, à reprendre en chœur quelques-uns de ces refrains ?
Parmi l’infini répertoire du père Aufray, on trouve une chanson qui raconte l’histoire d’un cheval blanc qui finit par mourir, hors ce cheval se nomme Stewball, ce qui signifie littéralement, boule de ragout.
On peut donc rapidement en déduire que ce cheval était déjà destiné à garnir nos assiettes avant même de s’aventurer sur son premier champ de course. Ce qui amène à deux conclusions possibles : Soit Hugues Aufray est un salaud, en nommant ainsi son cheval, il le forçait à mourir avant même la première note de guitare sèche dans le but cynique d’émouvoir les auditeurs afin d’augmenter notablement la vente de ses disques. Ou alors cette chanson est une méditation sur la prédestination cachée sous quelques guimauveries en quel cas (improbable) Hugues Aufray serait vraiment un chanteur à texte et les moniteurs chevelus à guitares de vrais salauds (ça c’est plus probable) dont le seul but est de traumatiser les mômes avec de sombres interrogations métaphysiques.
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4 commentaires
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 23-07-2010 à 22:08:02
On peut aussi traduire Stewball par "civet de testicule".
Cette chanson fait aussi partie de mes cauchemars...
Commentaire de shunga posté le 24-07-2010 à 19:28:39
c'est un scandale epy !!!
tu devrais avoir honte !!!
de foutre une merde pareille !!!
Mécréant !!
Il saura s'en rappelé le moment venu, crois moi, Il saura...
Commentaire de Kadoc-31 posté le 28-07-2010 à 17:07:55
Et que penser de Monsieur Bite Riviére. Fameux rockeur français à moumoute de Nice (le chanteur, pas la moumoute).
Commentaire de Kadoc-31 posté le 28-07-2010 à 17:10:20
Et que penser de Monsieur Bite Riviére. Fameux rockeur français à moumoute de Nice (le chanteur, pas la moumoute).
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