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LE livre à lire, pour les amateurs de Rock...

Par Epytafe - 29-10-2010 13:49:42 - 3 commentaires

DeeDee


Peu de monde à la défunte Dolce Vita ce soir là. Peu de monde s'est déplacé pour voir la légende, du moins ce qu'il en reste. La salle qui peut accueillir quelques centaines de personnes n'en compte que quelques dizaines en ce dimanche soir de fin 90. Il faut dire qu'il y a de quoi remettre en question le bien fondé de notre présence ici. Minuit n'est déjà qu'un vieux souvenir, dans peu de temps le réveil sonnera pour annoncer une nouvelle semaine et DeeDee se fait attendre comme une diva. Finalement il arrive.


Accompagné d'un bassiste et d'un batteur, il rentre sur scène et tente avec peine d'aligner les vieux succès qui ont fait sa légende, entrecoupés de quelques nouveaux titres. DeeDee Ramone en personne, un des inventeurs du punk avec sa pseudo fratrie new yorkaise, les Ramones. DeeDee est vieux, gros et toujours aussi sale. Il monte torse nu sur scène ce qui permet d'admirer une belle cicatrice qui défigure de haut en bas son bidon distendu. Fini le look d'éternel ado en baskets sales qui a fait le succès des Ramones. DeeDee a quitté le groupe il y a quelques années pour une tentative désespérée de survie.


Quelques années après, on le retrouvera sur un canapé, la seringue encore enfoncée dans ses veines alors qu'il venait de tenir plus de neuf mois sans drogue, pour la première fois depuis son quinzième anniversaire. Heureusement pour la légende du Rock'n'Roll, DeeDee aura pris le temps d'écrire une autobiographie avant de nous quitter, une autobiographie dans un style Ramones le plus pur. Rapide, efficace, sans aucun faux semblants ni fioriture, Mort aux Ramones, traduit par Virginie Despentes raconte une légende de l'intérieur. Une légende pleine de drogue, de sexe et de Rock'n'Roll certes, mais une légende dure, parfois insoutenable qui ramène la musique des Ramones à ce qu'elle est : « Un mur de haine blafarde » et la vie des Ramones à une bruyante et triste descente aux enfers.


DeeDee est né à Berlin, dans les ruines de l'après-guerre, issu du mariage d'un sergent américain alcoolique déjà vieux et d'une allemande de 17 ans. Ses premiers souvenirs dans cette Allemagne en ruine sont une succession de cris, de coups de hurlements et de tentatives d'étranglements divers que ses parents échangent dans les divers casernes US où est affecté son père. Il passe pourtant rapidement dessus, sans particulièrement s'apitoyer, avec le détachement froid que donne l'habitude. Rapidement, il s'échappe, découvre les somnifères, l'alcool, la colle et le Rock'n'Roll avec les Eddie Cochran, Gene Vincent et les Beatles. Il lit dans une biographie des Beatles qu'à leurs débuts, Paul Mac Cartney avait pris le pseudonyme de Paul Ramone. Rapidement, Colvin deviendra DeeDee Ramone et ne quittera plus ce pseudonyme au point de l'imposer aux autres membres du groupe pour créer cette légendaire et totalement imaginaire fratrie.


A quinze ans, il quitte l'Allemagne pour le Queens avec sa mère, seuls. La situation change quelques peu. Bien qu'il n'y ait plus personne pour échanger des coups avec sa mère, celle-ci est alcoolique et DeeDee est livré à lui-même. A quinze ans il découvre le LSD et l'héroïne et ses journées se résument à se rendre au centre de New York, acheter quelques grammes d'héroïne très pure qu'il coupe et revend après avoir réservé sa part. Le monde qu'il fréquente est extrêmement dur malgré ses quinze ans. Une connaissance de son âge est assassinée à grands coups de pavés car, ayant décidé de se ranger après une adhésion à un mouvement chrétien, ses anciens amis craignent qu'il balance leurs combines. Complètement à contre courant, il nous raconte l'été 69, son été de la haine au milieu d'hippies qu'il considère parfois goguenard, souvent avec mépris.


La suite n'est pas plus rose, la création des Ramones, les premiers succès, les tournées avec pour seul et unique objectif, la drogue, toujours et encore. Les relations à l'intérieur du groupe ne sont que mesquineries diverses et haine. Haine qui leur sert de moteur sur scène qui leur permet de distiller ce pur Rock'n'Roll, ce punk d'avant l'heure. Tout ceux qui ont eu la chance de voir les Ramones sur scène se rappellent ce One Two Three Four balancé à toute vitesse entre chaque morceau, cet enchainement ultra-rapide de petites bombes, de petits bijoux punks ciselés à la tronçonneuse, terriblement efficaces car totalement dépourvus de fioriture, chantée par un Joey immobile, jambes écartées avec son visage de cadavre ambulant et son sourire ironique. Les chansons racontent le quotidien des Ramones, tous terriblement meurtris par la vie. Un morceau, et un clip, comme psychotherapye est un concentré des expériences personnelles du groupe.


Dans Mort aux Ramones, DeeDee ne vous épargne rien, mais ne s'étend pas non plus, son écriture est précise, rapide et efficace. Vous le lisez comme il vous raconterait quelques anecdotes sanglantes dans un bar du Queens. Un livre à lire absolument si vous aimez le Rock'n'Roll, c'est en voulant détruire la légende que DeeDee lui donne sa vraie grandeur, pathétique et pitoyable, infiniment triste et brutale.


Après une bonne heure de concert, DeeDee quitte la scène et revient presque immédiatement donner un rappel. Il attaque Johnny be good, de Chuck Berry. Il se plante 3 fois dans l'intro pour finalement aller directement au coeur du morceau après quelques éructation haineuses. Puis il quitte la scène.


Quelques années plus tard, il sera à nouveau à l'affiche en Suisse. Mon frère retournera le voir, je n'irai pas, pas envie de revoir ce clown triste. Dommage, il était désintoxiqué, frais, maigre et rajeunit me dira mon frangin. Il parait que le concert sera très rock et presque joyeux. Une sorte de rémission, courte la rémission, quelques mois plus tard on le retrouvera sur un canapé à Mexico après une rechute de trop au centre de ses démons.


Mort aux Ramones, un livre prenant, puissant, à lire absolument pour tous ceux qui aiment le Rock, le vrai, celui qui pue la bière et l'urine, basique, distillés par des musiciens qui ne savent pas jouer.

 

 

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Christa Päffgen

Par Epytafe - 27-04-2010 22:43:54 - 4 commentaires

En juillet 38, à Cologne, en pleine Allemagne nazie une fillette pousse son premier cri, le premier et probablement le seul de toute sa vie. Christa Päffgen commence sa vie assez difficilement comme le veut l’époque. Son père meurt dans un camp de concentration et sa mère déménage dans la banlieue berlinoise ou elle passera la guerre chez son propre père, cheminot. Christa quitte l’école à 13 ans pour vendre de la lingerie, une place que sa mère lui a trouvée. Mais rapidement, sa beauté hors-norme, éthérée, presque angélique améliore son quotidien. Elle décroche une place de modèle d’abord à Berlin et se retrouve, âgée de 15 ans à peine à Ibiza puis à Paris. Elle apparaît dans quelques films et est remarquée par Fellini en personne en 1959. Mais c’est en 1962 que débute sa réelle carrière.

 

Elle tient le rôle principal dans un film français, de Jacques Poitrenaud, Strip-tease. A cette occasion, Serge Gainsbourg lui écrit la chanson titre de la BO qui sera finalement réenregistrée par Juliette Greco. C’est en 1962 aussi qu’elle aura un fils d’Alain Delon, Ari, que son père ne reconnaitra jamais malgré une évidente ressemblance physique. Il sera élevé par les parents d’Alain Delon et plus tard prendra la route avec sa mère lors de ses tournées. Dans le documentaire Nico Icon réalisé par Susanne Ofteringer, il raconte la route, la déchéance progressive de sa mère et comment elle l’initie à l’héroïne alors qu’il a 14 ans.

 

Sa carrière de chanteuse décolle réellement un peu plus tard. Elle enregistre son premier disque en 1967, Chelsea Girl et participe la même année au mythique album à la banane du Velvet Underground. Elle ne chante que sur 3 chansons et l’album, beaucoup trop novateur est un échec commercial. Il faut dire que les thèmes abordés sont un peu décoiffant pour ces tranquilles années 60. Entre les tractations avec un dealer (waiting for my man), une presque ode aux drogues dures (heroin) et une sérénade SM (Venus in Furs) il y a de quoi choquer. Cet album rentrera dans la légende, légende qui emportera Nico parfois considérée encore actuellement, comme la chanteuse du Velvet Underground qu’elle quittera pourtant très rapidement. Le Velvet était une sorte de création d’Andy Warhol, le premier groupe à jouer extrêmement fort alors que Warhol projetait ses films sur le groupe comme unique éclairage. Le groupe jouait dos au public et seule Nico lui faisait face. Une mise en Scène de Warhol, la beauté très pure de Nico contrastait au centre de l’agression sonore et visuelle que subissaient les spectateurs.

 

Histoires de cœur, de cul, d’ego ? Les raisons du départ de Nico divergent, probablement un peu de tout mélangé. En 69 elle enregistre un nouvel album solo poussé par John Cale du Velvet, elle y joue de l’harmonium et ne quittera plus cet instrument. Mais elle retrouvera Lou Reed et John Cale le temps d’un concert au Bataclan parisien en 1971 édité en CD que 32 ans plus tard

 

La suite ne sera plus que déchéances physiques et coups de génies musicaux. Nico s’aventure autant dans les expérimentations sonores que chimiques. Elle use et abuse de toutes sortes de drogues tout en sortant quelques albums sublimes ou sa voix grave et rauque et sa prononciation typiquement allemande de l’anglais font merveille.

 

Sa réinterprétation tout en retenue du The End des Doors sur l’album éponyme orchestré par le fidèle John Cale touche au sublime, voire le dépasse franchement. Elle en fera d’ailleurs une version live sur l’album 1st june 1974 qui voit la réunion, le temps d’un concert, de John Cale, Brian Eno et Nico.

 

L’approche de la cinquantaine calme pourtant Nico, elle réduit son usage des drogues et semble enfin échapper un peu à ses démons. Le 6 juin 1988, elle donne son dernier concert édité sous le nom de Fata Morgana qui rassemble quelques unes des mélopées obsessionnelles et envoutant dont Elle avait le secret. Le 18 juillet 1988, elle rompt une dernière fois avec tous les clichés Rock’n’Roll en mourant des suites d’un accident de bicyclettes après plus de 30 ans d’immersion dans la trilogie de tout chanteur qui se respecte, chantée par Ian Dury : Sex, Drug and Rock’n’Roll

 

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Izia

Par Epytafe - 18-03-2010 21:10:41 - 3 commentaires

Peu de monde dans cette salle du Fri-Son ce soir là ! Peu de monde mais tous sont agglutinés devant la scène, curieux et attentifs, pressés de voir le phénomène, pressé de s’en prendre plein les esgourdes, pressés de se laisser aller au plaisir pur, animal et sauvage du Rock.

 

Enfin les dernières lumières s’éteignent, enfin le public hurle, enfin ces quelques instants mille fois ressentis, les dernières secondes qui précèdent un concert, celles durant lesquelles tout est encore possible avant que l’on s’emmerde pour 90 minutes ou que l’on connaisse le rare éblouissement de ces notes hurlées, distordues qui te cisaillent les entrailles, t’entraînent loin dans les profondeurs néanderthaliennes de l’instinct.

 

Puis elle arrive, les seuls projecteurs allumés sont ceux sur la scène, au sol, qui éclairent un style de silhouettes qui n’appelle pas forcément à une retraite dans un couvent franciscain. Seule avec sa guitare elle attaque un rock puissant qui subjugue rapidement les rares spectateurs présents avant d’être rejoint par la plus classique et la plus efficace formation jamais inventée, guitare, basse batterie…

 

Débutent alors deux heures de rock énergique et efficace, incisif, hurlé par une voix puissante aux possibilités plus qu’étonnantes. Izia a 19 ans seulement, quelques victoires de la musique dans sa poche et une ascendance certaine. Izia, c’est la fille de Jacques Higelin. Elle a d’ailleurs hérité de son père une propension certaine aux incontinences verbales, seul point négatif du concert, d’après moi, mais d’importance. Une telle musique supporte difficilement tant de ruptures rythmiques, dommage. Mais que ces quelques logorrhées ne vous retiennent pas. Ce serait dommage de louper cette voix exceptionnelle dont elle use sans compter, et ce sourire de gamine épanouie aussi, heureuse d’être en vie et de rocker la moindre…

 

 

 

 

 

 

 

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RedBack

Par Epytafe - 01-11-2009 16:37:45 - 3 commentaires

Fete de la musique 2008, à Genève. Comme toujours un peu réticents à participer à ce genre de rassemblements agendés par des autorités politiques, c'est presque forcé que je participe à ma première édition de la fête de la musique. Je traine donc vers la scène PTR. PTR qui fête cette année là ses 25 ans. PTR comme Post Tenebras Rock, allusion à la devise genevoise établie par Calvin et sa cohorte de joyeux drilles, Post Tenebras Lux. D'ailleurs, Genève est assez souvent surnommées Calvingrad par tous les noctembules frustrés par le poids encore bien présent de la théocratie qui date pourtant de 4 siècles et demi.


Bref, c'est donc peu enthousiaste que je suis devant cette scène, à écouter d'une oreille vague les dernières production rock de Calvingrad, tout en regardant d'un oeil pas plus réveillé le rassemblement plutôt hétéroclite qui larve au soleil en s'imbibant de bière chaude.


Essayez d'aller voir un concert de Gogol premier en 2009, oui, il lui arrive de remonter sur scène, et ce genre de soirée est beaucoup plus drôle quand on regarde la salle plutôt que la scène. Entre les vieux punks qui regardent d'un air ému leurs progénitures s'essayer au pogo, les ivrognes et les néo-punks qui croient encore à la révolution, c'est un concentré de spécimens plutôt rares que vous avez devant les yeux. Parfois, il y a même un kikoureur... Mais il faut le connaître pour le reconnaître... Ce n'est généralement pas embelli de mon buff que je me rends dans ce genre de lieu.


Revenons à ce samedi de juin 2008, ce genre de journée ou tout est vague, l'intérêt, l'énergie, la reflection. Quelques notes me font tout à coup dresser l'oreille, un son bien particulier, bien 70's, un son qui rappelle tout à la fois les meilleures années d'AC/DC et un bon vieux punk à la Ramones ou à la Stooges. J'ébroue ma cervelle engluée dans le grand nulle part, me lève, et là, j'hallucine franchement ! J'ai devant moi, un groupe de Rock, un groupe de Rock avec un petit guitariste grisonnant qui a une tête à vous renseigner gentiment quand vous passer vous renseigner au 4 étage du batiment qui abrite votre caisse de retraite et que vous chercher quel couloir emprunter. Son jeu est puissant, incisif, rapide, précis. Terriblement efficace pour résumer. Le reste du groupe, je ne les vois même pas, tellement que je suis scotché par la chanteur, ou le chanteuse, à choix.


Imaginez Joey Ramones qui aurait eu un enfant illégitime avec Alice Cooper, enfant qui aurait ensuite suivi des cours d'éducation physique chez Stallone avant de se rendre au cours de maintiens donnés par Carole Bouquet... Bref, un truc, incroyable. Seve, c'est son nom, est un trans en cours d'opération, un mec balaise qui devient femme. La quarantaine, vétu du traditionnel jeans délavé et déchiré et d'un marcel qui dévoile de musculeuses épaules et cache une paire de seins qui a l'air fort généreuse. Le look est incroyable, elle est belle en plus dans son rôle de rockeuse. La voix est grave et aussi efficace que l'est la guitare. Du tout tout grand Rock'n'Roll basique, pur, brute !


Dernièrement, en cherchant sur le web une occasion de revoir ce groupe (que j'ai vu à quelques reprises en 2008), j'ai appris que Seve est partie vers d'autres projets et qu'elle avait été remplacée, par un chanteur. Reste le souvenir vivant de 3 concerts sublime, de ceux qui vous secoue méchamment la tripaille alors qu'ils utilisent exactement la même recette que tous les autres, de ceux qui ont trouvé un bout de l'alchimie. Reste aussi un album, incroyablement incisif qui m'accompagne dans tellement de sorties, un des rares à avoir un droit de demeure sur mon Ipod.

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La planète bleue !

Par Epytafe - 15-07-2008 08:21:00 - 5 commentaires

Depuis bientôt 10 ans, dans le si triste paysage radio FM, au milieu des radios commerciales tellement formatées et tellement prévisibles, une voix détonne, discorde même, voire distorde. Cette voix, c’est celle d’Yves Blanc, ancien présentateur de Mégamix sur Arte entre autre fait d’arme. Yves Blanc officie dans une émission improbable, différente, inclassable, j’ai nommé la planète bleue.

 

Le concept ? De la musique que vous n’entendrez nulle part, des sons futuristes, différents, novateurs entrecoupés de courtes chroniques qui égrènent les différents visages des obsessions du grand ordonnateur de cette hebdomadaire cérémonie, la science-fiction, le futur sous toutes ses formes avec une nette préférence pour un futur autant technologique que propre et la musique, celle que vous n’entendrez pas, à moins de voyagez loin, très loin et même dans ce cas il vous faudra être très curieux.

 

Ou ailleurs que sur la planète bleue pourrez-vous entendre une chorale mongole qui reprend du Dépêche-mode avec ces chants graves si étranges, ces chants qui rappellent les chants thlbétains ? Ou pourriez-vous entendre des africains qui chantent en s’accompagnant de frappes du plat de la main sur de l’eau ? La bien nommée chronique la nostalgie du futur vous permettra de vous replongez sur les artisans de la musique, sur ces fous qui ont un jour tenté de réinventer le son, de pousser le processus créatif à son extrêmité.

 

La planète bleue, une heure hebdomadaire de bonheur radiophonique, diffusée sur Couleur 3 et sur le web. Une heure qui, une fois dans votre I-pod rendra vos séances d’endurance, que certains jugent si ennuyante, trop courtes.

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Ruins

Par Epytafe - 28-05-2008 17:12:46 - 4 commentaires

Comme je ne ferai pas mieux que Wikipedia, je vais me contenter de les citer:

 

Ruins est un groupe japonais de rock expérimental, constitué d'un duo batterie/basse. Le groupe, formé en 1985, a vu quatre bassistes se succéder tandis que la batterie a toujours été occupée par Tatsuya Yoshida.

Tout comme dans le groupe Magma, une influence forte du groupe, les paroles sont chantées dans une langue inventée ressemblant au kobaïen, la langue inventée par Christian Vander.

Les compositions de Ruins (dont Yoshida est majoritairement l'auteur) sont généralement extrêmement complexes, formées d'une succession de thèmes souvent syncopés et aux mesures asymétriques, avec de très nombreux changements de signature rythmique. Pour cette raison, la musique du groupe a également été étiquetée math Rock. Le style a évolué depuis les débuts du groupe, souvent à cause de changements de bassiste.

Ruins a collaboré avec plusieurs autres musiciens, parmi lesquels la figure de proue de l'avant-garde Dereck-Bailey, l'auteur guitariste multi-instrumentiste Keiji Haino et Kazuhisa Uchihashi (membre de Ground Zero).

Sasaki Hisashi a quitté le groupe en 2003 après avoir été blessé, et depuis Yoshida fait des tournées en solo sous le nom "Ruins-alone". On ne sait pas si le projet Ruins va continuer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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